Le constat ne fait pas encore l’unanimité dans le champ politique et économique et pourtant nos sociétés productivistes et surconsommatrices d’énergies et de ressources fossiles sont allées trop loin et trop vite. De nombreux objets et services connectés maximiseraient notre confort individuel et surtout permettraient de développer une croissance verte. Ces innovations high-tech extraient en fait, toujours plus de matières (métaux et autres minerais) et après un cycle de vie ridiculement court, rejoignent décharges et incinérateurs, situés majoritairement dans les pays du Sud (Ghana, Koweït…). Sans revenir à la lampe à huile, un autre modèle de société est pourtant concevable. Une société nullement technophobe mais qui met en doute le caractère rédempteur de la technologie. Une société qui pense sa richesse en termes de savoir-faire et d’autonomie mais sans être une société constituée d’ilots de bricoleurs déconnectés du plus grand nombre, une société low-tech à savoir : durable, utile et résiliente.
Source : Low-tech : au-delà de la tech, vers un monde durable – L’influx