Actus juillet : Lumo, l'agent IA "privacy friendly" de Proton, Mistral et son impact environnemental.. et consommons nous plus de CO2 qu'une IA ?

Proton lance Lumo, un assistant IA conçu pour mettre la vie privée au cœur de ses services. 

Les utilisateurs des solutions Proton peuvent utiliser Lumo pour rédiger ou résumer des e-mails, générer du code ou traiter des documents — tout en stockant les données localement grâce à un chiffrement zero-access. Gros avantage:  seul l’utilisateur peut accéder à son contenu, même Proton ou d’éventuelles autorités publiques ne peuvent pas y accéder. L'agent tourne sur une combinaison de modèles (Mistral et Olmo2 entr'autres
 Reste à tester l'outil !

Lire plus via : The Verge, TechRadar ou Frandroid

Mistral apporte sa pierre à l'édifice du calcul de l'impact environnemental de l'IA

Mistral AI publie la première analyse complète du cycle de vie (ACV) d’un modèle de langage, réalisée avec Carbone 4 et l’ADEME. 
L’impact étant proportionnel à la taille du modèle, Mistral milite pour une IA sobre, transparente et adaptée aux besoins réels. Elle appelle aussi à l'adoption de normes internationales et recommande des usages plus efficients. 
Cette initiative vise à établir un standard sectoriel pour réduire les impacts environnementaux de l’IA tout en conservant ses bénéfices technologiques
Pour rappel, le calcul de l'impact de l'IA reste un sujet éminement complexe... l'impact des modèles d'un ensemble de variables et sont sujet à évoluer aussi vite que les innovations en IA.

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Est-ce que nous consommons plus qu'une IA ?
Une étude universitaire publiée par Nature a causé de remous dans la communauté scientifique, et soulève des questions éthiques.
L’étude démontre que pour des tâches comme l’écriture ou l’illustration, les systèmes d’intelligence artificielle (IA) produisent entre 130 et 2900 fois moins d’émissions de CO₂e par unité de production que les humains accomplissant les mêmes activités. Cette différence s’explique par la forte empreinte carbone indirecte associée à la vie humaine (énergie domestique, alimentation, transport) par rapport à l’énergie strictement nécessaire à une requête IA. Les auteurs concluent que, dans une perspective environnementale, l’usage raisonné de l’IA pourrait contribuer à réduire significativement l’impact climatique de certaines productions créatives.


Devrait-on comparer l'impact de l'outil et son utilisateur ? L'étude ne semble pas non plus avoir pris en compte l'impact de l'effet rebond... Le débat fait d'autant plus rage qu'une autre étude a démontré que des développeurs assistés par l'IA pour coder étaient 19%... plus lents que les pairs sans recours à une assistance augmentée.