Avec son benchmark "2025 Global Data Centre Physical Climate Risk and Adaptation Report" la société australienne XDi analyse la vulnérabilité de près de 9 000 centres de données dans le monde à huit risques liés au changement climatique (notamment les inondations fluviales, les incendies de forêt, les vents extrêmes, le gel-dégel, le mouvement des sols, les vents de cyclone tropical et l'inondation côtière). L'analyse se concentre sur les dommages physiques aux structures des bâtiments, examinant comment ce risque augmente au fil du temps.
Situation des centres de données en Europe

L'Europe se distingue par une approche proactive en matière de gestion des risques climatiques pour ses centres de données, grâce à des réglementations strictes en matière de construction et de résilience climatique, ainsi que par des investissements significatifs dans les infrastructures adaptées.
Cependant, l'Europe n'est pas à l'abri des risques climatiques. Les
centres de données situés dans des zones côtières ou proches de grands
fleuves sont particulièrement exposés aux inondations et à l'érosion
côtière. Par exemple, les Pays-Bas, bien que très avancés en matière de
gestion de l'eau, doivent faire face à des risques accrus d'inondations
en raison de l'élévation du niveau de la mer.
Risques spécifiques en France et en Auvergne-Rhône-Alpes
En France, les centres de données sont confrontés à plusieurs risques climatiques majeurs :
Inondations : Les régions côtières et celles traversées par de grands fleuves comme la Seine, la Loire et le Rhône sont particulièrement vulnérables.
Incendies de forêt : Le sud de la France, y compris certaines parties de l'Auvergne-Rhône-Alpes, est exposé à un risque accru d'incendies de forêt en raison des étés de plus en plus chauds et secs.
Vents extrêmes : Les tempêtes et les vents violents peuvent causer des dommages structurels aux centres de données, notamment dans les régions montagneuses.
Élevations de température : Les vagues de chaleur
peuvent perturber le fonctionnement des centres de données en augmentant
la demande en refroidissement et en risquant de dépasser les capacités
des systèmes de climatisation. Les écosystèmes alpins sont déjà identifiées comme les territoires les plus exposés à ce risques.
Enfin, les techniques de refroidissement mobilisant l'eau posent également des vrais questions sur l'arbitrage dans la gestion de nos ressources naturelles.
Solutions d'adaptation en Europe identifiées par l'étude :
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Renforcement des infrastructures : Les centres de données sont conçus avec des défenses contre les inondations, des fondations renforcées et des systèmes de refroidissement améliorés pour résister aux conditions climatiques extrêmes.
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Utilisation de modèles de prédiction : Les opérateurs de centres de données utilisent des outils avancés de modélisation climatique pour anticiper les risques et prendre des mesures préventives.
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Investissements dans les énergies renouvelables : L'Europe investit massivement dans les énergies renouvelables pour réduire l'empreinte carbone des centres de données et améliorer leur résilience face aux perturbations climatiques.
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Collaboration internationale : Les pays européens collaborent pour partager les meilleures pratiques et les technologies de gestion des risques climatiques.
Proportion de centres de données ayant mis en place des stratégies d'adaptation
Environ 60 % des centres de données européens auraient adopté des mesures de résilience climatique, telles que des défenses contre les inondations, des systèmes de refroidissement améliorés et des plans de continuité des activités. Cependant, il reste encore beaucoup à faire, notamment dans les régions les plus vulnérables, pour garantir la résilience à long terme de ces infrastructures critiques.

Synthèse préparée à l'aide d'une intelligence artificielle - on a testé Lumo, le nouvel agent Privacy Friendly de Proton